Cité des oiseaux
>> une pièce de Bernard Chartreux d’après Aristophane
La pièce
C’est une comédie. Une gigantesque farce. Totale, savoureuse, vigoureuse. Qui gratte là où ça démange et n’épargne personne. Aristophane l’a écrite il y plus de deux millénaires, mais elle est d’une actualité si évidente qu’il n’est besoin de nulle imagination pour « nous » superposer à ce peuple des oiseaux, subjugué par l’audace d’un duo d’athéniens en cavale et en quête d’une cité « peinarde » où couler tranquillement leurs vieux jours. « Nous », simples citoyens du XXIème siècle, qui subissons, tout comme les athéniens du IV° siècle, les guerres et toutes les formes d’autorité, des politiciens véreux, aux arrivistes, aux démagogues, et offrons des sacrifices à nos propres dieux de l’Olympe.
Et à 2500 ans de distance, telle une comète qui nous fondrait dessus, la démocratique Athènes des philosophes rejoint nos sociétés contemporaines et leurs plus virulents défauts. Mais c’est une co-mé-die ! Les Dieux seront moqués, les oiseaux déplumés et les hommes… au fait, comment s’en sortiront-ils, les hommes ?
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Extraits
Evelpides. – Mon bon petit Térée, nous sommes venus à toi en suppliants : si seulement tu pouvais nous indiquer une gentille petite ville qui voudrait bien nous accueillir dans nos vieux jours.
Térée. – Quel genre de ville exactement ?
Evelpides. – Je ne sais pas moi, par exemple une ville nyaka.
Térée. – Une ville nyaka ?
Evelpides. – Oui une ville nyaka. Par exemple nyaka rétablir la peine de mort, ou bien nyaka flanquer tous les métèques à la mer, nyaka faire payer les pauvres …
Pistétairos. – Une ville toute mangeaille et boustifaille, une ville ventre bien garni, une ville estomac plein, une ville pète-à-l’ aise.
Evelpides. – Une ville où en m’abordant le père d’un joli petit gars me dirait d’un air fâché : « c’est du propre Evelpides, il paraît que tu as rencontré mon fils ce matin, à la porte du gymnase, baigné de frais, frotté d’huile, reluisant comme un sou neuf et que tu ne l’as pas baisé et que tu ne lui as pas mis la main aux fesses ni tâté les couilles, toi, un ami de la famille ? »
Équipe
Adaptation, mise en scène, scénographie : Françoise Vidal
Interprétation : Frédéric Bal, Vincent Bennet (jusqu’au 23 mai 2015) Claude Bouchard, Béatrice Claise, Christian Degiorgi, Jocelyne Frigerio, Pierre Mathieu, Marie Royet, Nicole Salcedo, David Sevelle, Laure Tournebize, Olivia Vidal
Régie : Frédérique Lusson et Jean-Noël Rétif
Costumes : L’Epingle du Jeu, faisant partie d’Etudes et Chantiers, à Chamalières
Création des accessoires : Isabelle Hérouard : Atelier de créations « Les Couleurs de Gaïa »
Construction éléments pour décor : Pierre Mathieu, Adèle et Lucile Mathieu, Laure Tournebize
Chorégraphies : Laure Tournebize
Travail chant choral : Claude Bouchard
Travail jeu masqué : Olivia Vidal
Création
le Vendredi 10 avril 2015
en salle Boris Vian,
Maison de la Culture, Clermont-Fd (63)
Représentations 2015-2016
Dimanche 10 mai 2015
Espace Les Justes, le Cendre (63)
Le spectacle est sélectionné pour représenter l’Auvergne, au Festival FESTHEA du 24 au 31 Octobre 2015, à St-Cyr-sur-Loire (37)
Samedi 23 mai 2015
Opéra-Théâtre Municipal de Néris-les-Bains (03)
(Rencontres Théâtre Amateur de Commentry)
Vendredi 31 octobre 2015
Festival National de Théâtre Amateur FESTHEA
Espace l’Escale-Saint-Cyr-sur-Loire (37)
Vendredi 25 mars 2016
Festival "Fête du Théâtre en Auvergne"
Maison de la Culture - Clermont-Fd (63)
Samedi 2 avril 2016
Festival "Le Veau de Ville"
Théâtre Municipal - Aurillac (15)
Dimanche 3 juillet 2016
Festival "Le Genêt"
Maison des Associations
St-Genès-Champanelle (63)