La Tour de Pise
>> une pièce de DIASTEME
>> La pièce
On ne saura jamais à qui s’adresse cette jeune femme que ses hauts talons immobilisent en haut d’un échafaudage, d’où, pendant plus d’une heure, elle offre au public une confession à la fois ordinaire et spéciale, drôle et tragique, légère et grave comme la vie.
>> Le mot de l’auteur :
C’est toujours drôle quelqu’un qui tombe, ça fait toujours rire.
Pourtant ce n’est pas très drôle ; la personne se fait mal mais nous, nous rigolons, nous rigolons vite, de peur d’avoir à en pleurer.
LA TOUR DE PISE, c’est l’histoire d’une femme qui a peur de tomber, parce qu’elle a le sens du ridicule, ou de la douleur. C’est une fantaisie sur la peur, voilà, une comédie sur la douleur, un drame du ridicule. Si on me demandait personnellement je dirais ça.
>> Revue de presse
La jeune femme qui se retrouve enfermée dans un lieu un peu trop haut pour elle, c’est une sorte de Thérèse dans le Père Noël est une ordure.
Jolie célibataire, presque bien sous tous rapports, un brin nymphalhomane et un peu miss Poisse, elle se met à raconter sa vie au monsieur qu’on imagine un tantinet pervers puisqu’il la laisse mariner dans son repaire en lui envoyant de temps à autre de lascives musiques d’ascenseur.
Père sobre, mère brodeuse, la jeune femme sans histoires se met donc à en raconter des tristes et des moins drôles. Mais Diastème connaît si bien les névroses des filles – il fut un temps où il faisait mourir de rire les lectrices du magazine 20 ANS – qu’il en fait de la matière à sourire.
Perchée sur son estrade, la charmante Olivia Vidal assume parfaitement de parler cru la bouche pincée.
La Montagne, édition du jeudi 19 novembre 2009
>> Équipe
Texte : Diastème
Mise en scène et interprétation : Olivia VIDAL
Régie : Julien RETIF
Création des décors: Martine GEOFFROY